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HISTORIQUE

VB GRAVURE 2 001.jpg
VILLERS-BRÛLIN : vue prise du sud-est , disposition des lieux arrangée .

Au premier plan , chemin venant de Savy sur lequel , fièrement , circule un sergent ; à droite , moulin de pierre ( au lieu dit "le moulin" ) , porte du rez-de chaussée ouverte ( vers l'extérieur ) ,meunier assis dans l'herbre et buvant au goulot d'un "crapaud" .
Eglise couverte d'ardoise et à chevet plat : nef de deux travées , sur le flan nord de laquelle semble entée une chapelle ( ou un porche ); tour basse sur plan carré , toiture pyramidale en charpente .
Au centre de la miniature , adossé au bois de Villers , ensemble de constructions en pierre et couvertes d'ardoise comprenant le château "moderne" et les restes de l'ancien .
Château moderne dans la partie gauche de cet ensemble : corps de logis d'au moins deux niveaux, cantonné de deux tourelles cylindriques coiffées en poivrière ( il devait y en avoir quatre ) , fenêtres régulièrement disposées , lucarnes dans le toit , souches de cheminées .
A droite du corps de logis , les restes de l'ancien château , dont on croit retrouver l'emplacement dans le parc actuel . on voit quatre tours ( une à gauche et trois à droite ) toutes cylindriques , apparemment en bon état et encore munies de leu toiture de charpente ; entre elles une courtine à droite , les ruines d'une autre à gauche .
De ce que nous voyons ici , Villers-brûlin a gardé son château "moderne" et la tour de son église .

VILLERS-BRULIN

Selon Harbaville, le surnom de Brûlin parait résulter du boisement du territoire, les mots Breuil et Brûle signifient lieu couvert et Bruilet, petit bois (Borel, dict. ménage dict. Etym. tom. I)

BLASON

Historique

La seignerie de Villers-Brûlin relevant d'Aubigny, était partagée en 1556, entre les enfants d'Antoine de Buissy, écuyer et de Jeannce d'Incourt (Arch. conseil d'Artois,711), et les seigneurs de Créquy de la branche de Raibomval. François de Créqui fut inhumé en 1630 dans le choeur de l'église, ainsi que François de Bernage, gentilhomme flamand, comte de Meaux, qui avait épousé une de ses petites filles, Jeanne de Créqui.

C'est en faveur de cette dernière que la terre de Villers-Brûlin fut érigée en marquisat, au mois de janvier 1668.

Elle devint ensuite la propriété du fils du comte de Fontenai, originaire de la Franche-Comté, colonel d'un régiment de dragons, par suite de son mariage avec Marie-Charlotte de Bernage, fille de Charles, comte de Meaux et d'Isabelle de Créquy, (P.Ignace,mém. t.3 p. 275).

Leur fils unique étant mort à 14 ans, Charles de Guines de Bonnières, comte de Souastre, appréhenda sa succession maternelle en qualité de petit-fils d'Antoine de Créquy.

Le comte de Guines, seul héritier de la ligne masculine de Souastre-Bonnières, devint possesseur du domaine et de la seignerie de Villers-Brûlin en 1750. Nous trouvons en 1770 des provisions de l'office de garde de la terre et seigneurie de Villers-Brûlin, données à Jean-Guislain Leclercq par Adrien Louis, comte de Guines et de Souastre, brigadier des armées du roi et colonel du régiment de Navare. (Arch. dép. gouvernance d'Arras, B.773.)

Dès le XVI siècle, il y eut un château important à Villers-Brûlin. Il était de construction irrègulière et flanqué de quatre tourelles. Les murailles étaient surmontées d'une plate-forme pavée, autour de laquelle régnait un mur dentelé et percé de crénaux. Les divers seigneurs qui l'habitèrent, l'approprièrent à leur goût. Antoine de Créquy y fit de nombreux embellissements en 1670, notamment dans le parc étendu qui en dépendait. Les écuries et remises furent construites par le comte de Souastre en 1715.

Lors de la guerre des alliés en 1710, Le duc de Malborough y séjourna neuf semaines, pendant que l'armée campait aux environs. Le milord anglais, Cadogan, officier général, logea au presbytère. Le comte de Brouay au sercive des Hollandais et un grand nombre d'autres seigneurs s'intallèrent dans les maisons du village.

A la mort de Charles, comte de Souastre, ses enfants louèrent le château de Villers-Brûlin au comte de Nancré, seigneur de Carency qui l'occupa six ans. Il fut remplacé par le prince de Hornes en 1729 et par le sieur de Venant-Famechon, seigneur d' Ivergny, en 1740. Le montant du loyer  devait être employé au réparations et améliorations par les locataires.

La terre de Villers-Brûin donnait au comte de Guines entrée aux Etats d'Artois. Ce village eut la coutume locale rédigée en 1507.

L'église construite en 1784 n'a été ni vendue ni démolie, mais les tombaux déposés dans le caveau seigneurial furent profanés en 1793.

GUESTREVILLE

Ce hameau dépendait autrefois de la commune de Tincques.
Il fut annexé à celle de Villers-Brûlin en 1793 : la seigneurie appartenait à un fermier de Villers-Brûlin. Une chapelle y a été récemment érigée sous le vocable de Notre-Dame de Miséricorde.